Header
Wissen

La graisse dans les sports d'endurance

Mann mit ungesundem Essen

La graisse et son rôle dans les sports d'endurance

Introduction : La graisse comme fournisseur d’énergie sous-estimé

La graisse joue un rôle central dans les sports d’endurance, notamment lors d’efforts de longue durée comme les marathons, les triathlons ou les longues balades à vélo. Alors que les glucides constituent souvent la principale source d’énergie, les graisses sont un facteur crucial pour les performances d’endurance en raison de leur disponibilité presque illimitée dans l’organisme.

1. L’importance des graisses dans les sports d’endurance

Source d'énergie à long terme : Les graisses fournissent de l'énergie lentement mais continuellement. Ils sont particulièrement essentiels pour les exercices d'intensité modérée et les périodes plus longues, car les réserves de glycogène (glucides) du corps ne durent qu'environ 90 minutes.

Protection des réserves de glycogène : Un métabolisme des graisses bien entraîné protège les réserves de glycogène pour les phases de stress intensif comme les sprints finaux ou les ascensions.

Haute densité énergétique : À 9 kcal par gramme, les graisses fournissent plus de deux fois plus d'énergie que les glucides ou les protéines, ce qui en fait une source d'énergie efficace.

Absorption des vitamines liposolubles : Les graisses sont nécessaires à l'absorption des vitamines A, D, E et K.

Régénération et construction cellulaire : Les acides gras oméga-3 favorisent la régénération et soutiennent la construction des membranes cellulaires.

2. Métabolisme des graisses : comment le corps utilise les graisses

Le métabolisme des graisses est un processus aérobie qui nécessite de l'oxygène pour convertir les acides gras en énergie. Il se compose de trois phases principales :

A. Lipolyse : libération des acides gras des dépôts graisseux.

B. Bêta-oxydation : conversion des acides gras en acétyl-CoA dans les mitochondries.

C. Chaîne respiratoire : Production d'ATP (énergie) à partir de l'acétyl-CoA.

Les athlètes d'endurance bien entraînés peuvent utiliser ces processus plus efficacement et métaboliser ainsi davantage d'acides gras libres pendant l'exercice.

3. Avantages d'un métabolisme des graisses entraîné

Performances d'endurance améliorées : Un métabolisme efficace des graisses permet au corps de compter plus longtemps sur les graisses comme source d'énergie et de conserver ses réserves de glucides.

Plus grande capacité aérobie : L'exercice régulier améliore la densité et la fonctionnalité des mitochondries, ce qui augmente la capacité à brûler les graisses.

Gestion du poids : Un métabolisme actif des graisses favorise la perte de graisse corporelle et favorise la sensibilité à l'insuline.

Effet quotidien : L'amélioration du métabolisme des graisses favorise également la combustion des graisses au quotidien. Cela se traduit par un renouvellement énergétique plus élevé et le taux métabolique de base est augmenté.

4. Entraînement du métabolisme des graisses

Pour optimiser le métabolisme des graisses, les stratégies suivantes peuvent être utilisées :

Entraînement à intensité modérée : La plage dite FATmax (50-65% de VO2max) est idéale car le pourcentage de combustion des graisses est ici le plus élevé.

Entraînements longs : Des exercices d'une durée supérieure à 90 minutes favorisent la mobilisation et l'utilisation des acides gras. Faible intensité et longue durée est la formule magique. Faites cependant attention à la durée de l’exercice et augmentez-la lentement.

Entraînement au jeûne ? : S'entraîner le matin sans apport préalable de glucides peut apprendre au corps à s'appuyer davantage sur les graisses. Mais attention : il est désormais préférable d'utiliser des glucides à disponibilité lente et seulement 30 g de glucides par heure. L'entraînement au jeûne ne doit en réalité être effectué que dans des cas exceptionnels et avec une durée inférieure à 40 minutes et inférieure à 60 % du VO2 Max individuel.

Adaptation des graisses : Un régime riche en graisses pendant plusieurs semaines suivi d'une période de chargement en glucides peut augmenter l'oxydation des acides gras pendant la compétition. Mais soyez prudent avec ce type de personnalisation. Cela ne doit être fait qu'en coordination avec un formateur expérimenté.

Réduire l'apport d'insuline : Cela signifie que l'insuline doit être évitée autant que possible pendant cet entraînement. L'insuline inhibe le métabolisme des graisses.

5. Limites et défis

Intensité limitée : À des intensités élevées (>70 % VO2max), le métabolisme des glucides devient plus dominant car les graisses peuvent être métabolisées plus lentement. Ce n'est pas si simple. Conduire ou courir lentement est un véritable défi pour de nombreux athlètes expérimentés. Cela doit être formé.

Les stratégies nutritionnelles ne sont pas universelles : des méthodes telles que l'entraînement au jeûne ou l'adaptation des graisses ne conviennent pas à tout le monde et nécessitent un ajustement aux besoins et objectifs individuels.

Période d'entraînement : Un métabolisme efficace des graisses ne se développe qu'après plusieurs mois d'entraînement continu.

6. Quelles graisses faut-il consommer dans les sports d’endurance ?

La qualité des graisses est cruciale pour favoriser la performance sportive et soutenir la santé. Voici les principaux types de graisses et recommandations :

Types de graisses préférés

a) Acides gras insaturés

Acides gras monoinsaturés :
Sources : huile d'olive, avocats, fruits à coque (par exemple amandes, noisettes).
Avantages : Favorise la santé cardiaque et a un effet anti-inflammatoire.

Acides gras polyinsaturés :
Acides gras oméga-3 :
Sources : Poissons gras (saumon, maquereau, hareng), huile de lin, huile de noix, graines de chia.
Avantages : Réduit l’inflammation, favorise la régénération et soutient le système cardiovasculaire.

Acides gras oméga-6 :
Sources : huile de tournesol, huile de maïs, huile de soja.
Remarque : les acides gras oméga-6 doivent être consommés dans un rapport équilibré avec les acides gras oméga-3 (idéalement 3 : 1), car un excès peut avoir un effet inflammatoire.

b) Acides gras saturés
A consommer avec modération :
Sources : Viandes maigres (volaille, morceaux de filet), produits laitiers à teneur réduite en matières grasses.
Remarque : Les acides gras saturés fournissent de l’énergie, mais ne devraient pas constituer la majorité de l’apport en graisses.

c) Évitez les gras trans
Sources : plats cuisinés, aliments frits, restauration rapide.
Inconvénients : Augmente le risque d’inflammation et de maladies cardiovasculaires.

7. Recommandations en matière d'apport en graisses

Proportion de nutrition :
20 à 30 % de votre apport calorique quotidien devrait provenir des graisses.
En cas de besoin énergétique accru (par exemple en raison d'un entraînement intensif), la proportion peut être légèrement augmentée.

Ratio des types de graisses :
Privilégiez les acides gras insaturés (notamment les oméga-3).
Limitez les graisses saturées et évitez les gras trans.

8. Conseils pratiques pour les sportifs

Utilisez des huiles de qualité : Les huiles végétales pressées à froid comme l’huile d’olive, l’huile de lin ou l’huile de noix sont idéales pour les salades ou les plats froids.

Incorporer des poissons gras : Deux portions de poissons gras par semaine apportent de précieux acides gras oméga-3.

Snack santé : Les noix et les graines sont d'excellentes collations à emporter et sont riches en graisses saines.

Faites attention à l'équilibre : Combinez les graisses avec les glucides et les protéines pour un apport énergétique optimal.

9. Conclusion

La graisse est une source d’énergie indispensable dans les sports d’endurance, notamment lors d’exercices de longue durée. Un métabolisme des graisses bien entraîné améliore les performances d'endurance, protège les réserves de glycogène et favorise la gestion du poids. Grâce à des méthodes d'entraînement ciblées telles que l'entraînement d'endurance modéré ou l'entraînement à teneur réduite en insuline, les athlètes peuvent augmenter leur capacité à brûler les graisses et ainsi maximiser leur potentiel de performance sur des distances moyennes et longues.

Cependant, le bon équilibre entre les glucides et les graisses reste crucial, notamment lors d'un exercice intense. Un entraînement personnalisé et une alimentation adaptée sont donc la clé du succès à long terme dans les sports d'endurance.

Dans les sports d'endurance, il faut privilégier les acides gras insaturés, notamment les acides gras oméga-3 issus du poisson ou de sources végétales comme l'huile de lin ou les noix. Ils favorisent la régénération, réduisent l’inflammation et fournissent une énergie durable. Les gras saturés peuvent être consommés avec modération, tandis que les gras trans doivent être complètement évités. Un apport équilibré en graisses est essentiel pour la santé et la performance dans les sports d’endurance.

---

Sources :
Entraînement du métabolisme des graisses - Journal allemand de médecine du sport ( Lien )
Covert Bailey : en forme ou gros ? Une nouvelle façon d'accéder à la santé et à la forme physique grâce à la nutrition et à l'exercice aérobique.

En lire plus

Probleme beim Durchhalten Deines Workouts?

Laisser un commentaire

Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés.

Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.